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Albignac, cité médiévale.
L'origine du village remonte à des temps très lointains. Il aurait servi de résidence au Général romain Albinus lors de l'invasion des Gaules et c'est de là que lui viendrait son nom qui fut d'abord Albignus, puis Albinhac et enfin Albignac.
Quoi qu'il en soit, c'est au Moyen-Age qu'Albignac connut son apogée.
Ce fut, il y a un millénaire, le siège d'un important prieuré d'hommes situé sur la route de Saint-Jacques de Compostelle et sous la dépendance de l'Abbaye de Cluzes, en Piémont.
Du point de vue féodal, Albignac relevait de Gimel jusqu'en 1164, date à laquelle il passa à la Vicomté de TURENNE.
La vie monastique y fut intense jusqu'au milieu du XVe siècle, mais la guerre et l'occupation anglaise qui dévastèrent et ruinèrent le pays, n'épargnèrent pas notre communauté. Les moines disparurent.
Le Pape Limousin, Clément VI, rattacha alors le prieuré d'Albignac au monastère de filles de Coyroux, fondé par Saint Etienne d'Obazine, en 1142, et dont on voit encore les ruines en bordure de la route qui va d'Albignac à Aubazine.
En 1622, une religieuse du monastère du Coyroux, Jeanne de Badefol, demanda et obtint du Roi Louis XIII l'autorisation de s'installer à Tulle avec ses Soeurs, connues longtemps dans cette ville sous le nom de « Bernardines ».
L'heure du déclin avait sonné pour Coyroux et pour Albignac où il ne resta plus que quelques religieuses. Les bâtiments des deux communautés furent plus ou moins laissés à l'abandon : une partie de ceux d'Albignac fut vendue après la Révolution comme bien national. Vous en verrez les restes au Sud de l'église, de l'autre côté du chemin. |