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15/10/11, Photo Jean Fioroni |
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Carte inédite de la commune d'Albignac
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Liste des villages, hameaux, lieuxdits, écarts de la commune d'Albignac
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Albignac, est un exemple caractéristique de village perché. Toute la commune occupe le plateau né en partie de la Roanne et les hameaux dispersés commandent l'accès à la vallée. Assez rare pour être signalé, Albignac relevait de la vicomté de Gimel au 12ème s. mais passe sous la tutelle des Turenne. Un tribunal avec prétoire et prison occupait l'angle de la place au débouché du chemin de l'église qui accuse un aspect roman des 11ème et 12ème siècles. Elle était à la fois prieurale et paroissiale. En effet au 11ème siècle, un prieuré de l'abbaye de Cluse en Piémont, diocèse de Turin, s'est implanté sur la butte avant de passer sous l'influence du monastère féminin du Coyroux (15ème s.). La tour carrée de l'ancien prieuré, qui communiquait vraisemblablement avec l'église, existe toujours. Dotée d'un escalier monumental à vis, elle a été ouverte de fenêtres à croisée et d'une porte moulurée. Traces d'une ouverture à linteau en accolade surmontée d'un arc de décharge circulaire. Pavage médiéval, cheminées massives en pierre de taille, caves voûtées jumelles. (Propriété privée). |
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Dans le bourg, les quelques maisons sont ramassées de façon dissymétrique autour de l'église au vaisseau rabaissé. À la jonction de ce dernier et du chœur se dresse un des plus anciens et des plus admirables clochers-tours du Limousin. À l'intérieur on peut voir un bénitier creusé, comme à Lostanges, dans une tête de chapiteau et dans le mur nord un sarcophage mérovingien. Mobilier : maître-autel du couronnement de la Vierge (milieu du 19ème siècle). Exemple rare de peintures sur fond doré et guilloché. A l'extérieur: portail romano-limousin en arc brisé équilatéral dont les tores reposent directement sur deux culots sculptés (figures humaines). Au nord de l'édifice se détache un départ de voûte tandis qu'au sud le tracé en demi-cercle d'une absidiole se dessine avec une colonne engagée et un chapiteau à figure d'hydro centaures. Selon Mme Macary, spécialiste d'art roman, 'ces êtres hybrides à tête d'homme et à corps d'animal, dont les pattes se terminent en griffes et dont l'arrière-train se boucle avant de devenir queue de poisson, sont peut-être uniques dans le répertoire du bestiaire roman sculpté français'. Ils font partie du panthéon grec, dieux des eaux dans une région aux mille sources. |
Albignac
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