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Petite histoire de Thynières.
tirée du livre de Marcel Juillard : 'Thynière et ses Seigneurs', 1957.
Le nom Thynières serait probablement d'origine pré-celtique, dérivé de 'Tinne' (Colline)
et de 'Ara' (eau courante :
'le monticule entouré par la rivière' ?
Xe-XIe. Un membre de la puissante famille de Latour d'Auvergne s'allie à l'héritière du seigneur local. Il s'installe à Thynières dont il prend le nom et le titre. Il y trouve (ou bâtit ?)
un château.
XIIe. 1180 : un membre de le famille de Cros (issue elle-même des Latour) épouse l'héritière de la branche aînée des Thynières, un cadet de Thynières s'installe au château de Val. Le château de Thynières est rebâti.
XIIIe-XVIIIe. Thynières passe aux Latour (1250) qui conserveront
la baronnie jusqu'à ce que Catherine de Médicis (fille de Madeleine
de Latour d'Auvergne) la vende à François de Chabanne, marquis de
Curton (1583) qui cédera Thynières en 1777 à Dubois de St Etienne.
Ce dernier la conservera jusqu'à la Révolution.
La baronnie de Thynières atteint son apogée au XIIIe siècle.
Elle comprenait alors une bonne partie de l'Artense (Beaulieu,
Lanobre, Champs, etc.) et, en Limousin, la régions entre Bort,
Port Dieu et Ussel.
Sa juridiction s'étendait en appel sur toutes les juridictions
locales.
Au cours de la guerre de Cent Ans, le château fut probablement
pris par les Anglais (1373).
En 1456, un capitaine y résidait encore. Par la suite inoccupé il tomba rapidement en ruines (fin du XVe).
La tradition veut
qu'il ait communiqué avec le Limousin par un souterrain sous la Dordogne. Des restes de galeries de mines très anciennes (fer,
Améthyste ?), ont été repérées.
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