En 1771, le comte
Jean-Jacques de Plas de Tanes acquit le château et la seigneurie. Son fils
Antoine épousa une fille de la noblesse germanique qui tint à y imposer l'étiquette due à son rang. Ils ne parvinrent guère à se faire aimer et, devenu veuf, Antoine de Plas de Tanes ne réussit pas à nouer des liens plus solides avec le voisinage. Il fut député de la noblesse aux États généraux, mais dut abandonner son domaine quand commença la Révolution. Le château, proposé sans succès à la vente en janvier 1793, servit d'auberge. Il fut restitué au comte à son retour, mais n'étant plus meublé ni habitable, le château fut cédé à un cousin de
Plas de Curemonte ; dont la fille épousa un
Boni de Lavergne, puis le fils de ce couple vendit à un banquier de Saint-Céré. La veuve de ce dernier vendit en 1858 au marchand de biens
Macaire du Verdier. Ce dernier démonta en 1880 et mit en vente les décors sculptés, portes, lucarnes et cheminées..., sauf l'escalier qui était réservé à une vente ultérieure, soit 120.000 tonnes de pierres qui furent acheminées jusqu'en gare de
Saint-Denis-lès-Martel, pour être vendues à Paris lors de deux ventes aux enchères.
Cette vente ne rapporta que 142 000 francs et une bonne partie des pierres restèrent pendant vingt dans les caisses des vendeurs. L'enlèvement de l'escalier d'honneur aurait signifié la destruction complète de l'édifice, c'est ce qui sauva ce chef-d'œuvre de stéréotomie et de l'art de la sculpture Renaissance en Quercy. Une deuxième vente a lieu le 11 décembre 1903 mais ne fut pas plus profitable aux vendeurs, et le château ne fut finalement vendu qu'en 1908 à l'industriel et esthète
Maurice Fenaille.«
Si Montal n’avait été dévasté, et si, par un retour inespéré de la fortune, il ne s’était pas trouvé un homme de goût et de cœur, jaloux de reconstituer ce joyau architectural, Montal ne connaîtrait peut-être pas la notoriété dont il jouit maintenant. ».
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