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Au coeur de l'un des plus charmants villages de la Xaintrie, jaillit une splendide croix monumentale sur fût historié, héritée de la fin du Moyen âge gothique (vers 1500). Egalement reliquaire, elle présente la vie du Christ, de sa Conception à sa Mort enfantant l'Eglise par Marie. Imprégnez-vous de son histoire à travers les étapes de l'existence du Messie : son Enfance, sa Vie publique et sa Passion, sculptées avec finesse dans un calcaire jadis polychrome (atelier rouergat probable). Voir les copyrights en fin de page |
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2. Un evangéliare de pierre ... Protégé sous un auvent, le calvaire de Bassignac est une oeuvre encore gothique, à l'aube de la Renaissance (sensiblement sous Louis XII) taillée, comme ciselée en bas et hauts reliefs et en ronde-bosse dans le fin calcaire, polychrome à l'origine, avec des fonds paysagers. Conçu comme un théâtre sacré, il témoigne d'un haut enseignement évangélique par un foisonnement minimum de personnages et de tableaux. Il concentre ainsi un ensemble original de sculptures ayant pour objet douze scènes inspirées plutôt du saint Evangile de Jean, distribuées en trois registres horizontaux de quatre scènes chacun, d'Est en Ouest. Jadis dans l'ancien cimetière, cette croix historiée rappelle la victoire du Christ sur la mort. L'histoire du Peuple de Dieu représentée par les douze personnages processionnaires des arêtes de la colonne (évocation de l'Arbre de Jessé) et les étapes de la vie du Christ, nous conduisent de son Incarnation, par sa Vie révélée et sa Passion, jusqu'à la gloire de sa Résurrection et qui passent, de l'Incarnation au sacrifice de sa Mort, par Marie mère de Dieu. |
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Elévation du Calvaire - face historiée principale Le fût monolithe est surmonté de la Croix à double face qui comporte dix neufs personnages et cinq animaux
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8. Sur la route d'un réseau d'obédience cistercienne... Saint Etienne (ou Estève en patoisan) fondateur de l'abbaye cistercienne d'Obazine près de Brive - mort à l'abbaye de Bonnaygues en 1159 - est né à Vieljo d'une assez bonne maison, dans la paroisse de Bassignac en 1085. «D'après la tradition, précise le chanoine Poulbrière, cette croix serait un don des moines d'Obazine à la paroisse natale de leur fondateur». «C'est possible» ajoute le savant et prudent historiographe du diocèse de Tulle ... |
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